La présence de migrants dans les quartiers centraux d'Athènes a contribué à la revitalisation du centre-ville en introduisant de nouveaux usages des services, infrastructures et espaces publics A travers des interviews des Albanaises d'Athènes, trois niveaus spatiaux sont examinés : le voisinage, la ville et la trajectoire et cherche à établir des liens entre genre et expériences de/dans l'espace.
Dossier sur l'Europe et les flux migratoires dans le cadre de l'élargissement de l'!union, de la libre-circulation, de l'espace Schengen : devenir de l'Autriche, de la Pologne, de la République Tchèque, de la Roumanie.
Comptes-rendus et suppléments aux actes du colloque publiés dans le numéro 25 de la revue.
Approche économico-démographique de l'évolution d'une émigration récente, celle des Albanais, depuis le début des années 1990. Analyse des données statistiques, des facteurs favorisant les départs (chômage, faiblesse des revenus) et des conséquences des migrations pour les pays d'origine et d'accueil (Italie, Grèce).
Au cours des siècles les Arméniens se sont installés dans les Balkans. Selon l'auteur, en 1996, ils constituent des minorités au sens démographique et culturel du terme. La diaspora arménienne dans la zone balkanique souffre d'un réel déficit d'études et de publications, notamment sur l'aspect étatique du traitement des minorités. Néanmoins, cette minorité arménienne est présentée en termes de minorité oubliée par rapport aux ex-démocraties populaires, telles la Bulgarie, la Roumanie, la Yougoslavie et l'Albanie. A partir de 1945 le "rideau de fer" semble avoir isolé ces pays du réseau diasporique arménien. Différent semble être le cas de la Grèce, en raison de son appartenance à l'OTAN depuis 1952.
Le traitement des minorités dans la péninsule des Balkans est une question très délicate. D'un côté, il y a un mélange de populations, d'ethnies, de croyances et de cultures différentes. De l'autre, l'isolement d'un demisiècle que l'Albanie a connu pendant la dictature communiste a aussi eu des conséquences dans le traitement juridique des minoritaires. La Constitution albanaise de 1976, à part une formulation de caractère général et déclamatoire, ne présente aucun autre acte juridique sur la position des minorités. Toutefois, les minorités grecques, macédoniennes, monténégrines, rom et égyptienne ne semblent pas avoir connu de discriminations particulières. Mais c'est à partir de 1990 que des sources officielles attestent une amélioration des droits des groupes ethniques en Albanie. En particulier, en 1993, l'Assemblée parlamentaire albanaise a approuvé la loi sur les droits de l'homme ainsi que sur les libertés fondamentales.
Il s'agit d'un recueil de différentes études et de recherches dont l'objectif est une meilleure connaissance de la mosaïque des Balkans. Il n'existe en effet, en Europe, aucune région comparable où, au cours des siècles, se sont succédées, heurtées, mêlées tant de populations diverses. Ces travaux mettent en exergue trois points. En premier lieu, cette région est l'aboutissement d'une des principales voies d'invasion dès les premiers millénaires de notre ère. En deuxième lieu, ces contrées ont représenté, en certaines périodes, des zones de refuge des groupes religieux et/ou ethniques. En troisième lieu, certains Etats balkaniques ont parfois fait recours aux étrangers pour des motifs économiques. Par conséquent, il s'agit d'analyser les bouleversements apportés aux minorités au cours des temps par les guerres et les conquêtes.
En Serbie, le nationalisme est venu combler le vide politique de l'après Tito. La création en avril 1992 de la République fédérale de Yougoslavie n'a pas résolu les conflits ethniques entre la Serbie et l'Albanie, concernant particulièrement le Kosovo.
Cet ouvrage analyse la situation des droits des minorités en Irlande du Nord, au Sud-Tyrol, en ex-Yougoslavie et dans le reste des Balkans, Albanie, Bulgarie, Grèce (Kosovo et Macédoine). Les auteurs s'interrogent sur la possibilité de renforcer le régime de protection des droits des minorités et évaluent le rôle que pourraient tenir le Conseil de l'Europe et la CSCE dans la création d'un régime transnational pour la protection des minorités européennes. Un tel régime pourrait permettre d'éviter que les tensions qui sévissent entre les Etats et les minorités ne dégénèrent en sécessions, en mouvements forcés de populations et en guerres, comme dans le cas tristement célèbre de l'ex-Yougoslavie. La paix et la stabilité doivent à tout prix être garanties sur le continent européen.
Itinéraire de réfugiés albanais en Italie arrivés en 1990 lors d'un exode de masse. Ces populations se considèrent comme des réfugiés économiques, prêts à retourner en Albanie si une occasion se présente.
L'auteur relate l'histoire et la démographie des minorités Tsiganes dans chaque pays de résidence en Europe centrale et orientale (Albanie, Bulgarie, Hongrie, Pologne, Roumanie, ex-URSS, ex-Yougoslavie). Les gens du voyage sont confrontés à des problèmes d'emploi : leur niveau de qualification professionnelle est très faible et le chômage très important. Leur situation sociale se dégrade et l'auteur examine particulièrement les problèmes liés à la scolarisation, à l'habitat et au logement de ces populations marginalisées, souvent victimes du racisme.
Témoignage d'un Albanais fuyant l'Albanie sur un radeau d'après son journal de bord et récit de son humiliation une fois parvenu en Italie.
Aux mois de mars et d'août 1991, un grand nombre de réfugiés provenant d'Albanie ont débarqué, en deux vagues successives, sur les côtes d'Italie. La presse et les autres médias italiens ont mis ces faits et leurs conséquences en premier plan. Les auteurs ont examiné 427 articles de journaux quotidiens relatifs à l'arrivée des Albanais, en les mettant en relation avec les données d'un sondage d'opinion mené, à cette époque, sur un échantillon national de 1 800 unités. Cet échantillon leur a permis de saisir l'attitude des Italiens vis-à-vis des immigrés.